Jalon 1 : Coopérer pour développer la recherche : la station spatiale internationale
Axe 2 : Enjeux diplomatiques et coopérations
Pourquoi la Russie veut quitter l’ISS pour construire sa propre station spatiale
L’annonce par Moscou, mercredi, de son intention de lancer son propre projet de station spatiale a fait sensation. Mais il ne faut pas y voir seulement l'expression, dans l'espace, des tensions sur T…
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La une du jour. Le premier astronaute arabe à bord de l’ISS
“Les Émirats entrent dans l’histoire”, titre Gulf Today jeudi 26 septembre après l’arrivée de Hazza Al-Mansouri à bord de la Station spatiale internationale.
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Sur le plan de son organisation internationale, le programme ISS est un immense succès. Il réunit des éléments construits aux quatre coins du monde et est contrôlé par des centres qui se trouvent aux États-Unis, en Europe, en Russie et au Japon. Ses missions logistiques partent de Cap Canaveral, de Baïkonour, de Kourou et de Tanegashima. Sans son caractère international, le projet se serait arrêté il y a bien longtemps : en 1993 lorsque l'arrivée de la Russie a été un argument politique décisif ; en 2003, après l'accident de Columbia, lorsque seuls les Russes ont assuré le trafic entre la Terre et la station ; ou en 2004 lorsque le président George W. Bush a décidé de poursuivre l'assemblage de l'ISS pour respecter les engagements internationaux des États-Unis, bien que cela ait impliqué une reprise des missions de la Navette et ait retardé la mise en œuvre d'une nouvelle orientation pour les vols habités américains. Trente-deux ans après la fin des missions lunaires Apollo, G.W Bush avait en effet décidé que les astronautes américains retourneraient sur la Lune en 2020.
Alain Dupas, La nouvelle conquête spatiale, Odile Jacob, 2010.
Quatre astronautes de l’ISS de retour sur la Terre avec une navette SpaceX
Le vaisseau a amerri en pleine nuit, dimanche à 2 h 56, au large de la ville Panama City, en Floride. Il s’agissait du premier retour nocturne pour la NASA depuis que l’équipage d’Apollo-8 avait amerri dans l’océan Pacifique le 27 décembre 1968.
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L'ISS est gérée comme une copropriété dans laquelle les Américains et les Russes ont un rôle prépondérant. Il n'y a pas d'échange de fonds entre les partenaires et les apports en nature sous forme de troc rendent très difficile l'évaluation du coût et des opérations de l'ISS. […] La part des États-Unis (calculée sur la partie non russe, qui forme les deux tiers de l'ensemble) est de 77 %, celle de l'Europe de 8,3 % et celle du Japon de 12 %. La partie russe représente l'autre tiers du programme. Jusqu'en juillet 2011, le transport des équipages était assuré par les navettes [américaines] et les véhicules Soyouz, le ravitaillement par les navettes pour les grosses charges, par les véhicules cargo russe Progress, européen ATV […] et japonais HTV […] pour le reste. Les deux centres de contrôle principaux sont situés au Johnson Space Center à Houston et au Tsoup dans la banlieue de Moscou, mais les partenaires activent des centres spécifiques en période d'utilisation de leurs contributions. Ainsi, le centre de contrôle de Columbus est situé près de Munich et celui de l'ATV à Toulouse. On estime que le support au sol de l'ISS implique 100 000 personnes (scientifiques, ingénieurs, techniciens) dans le monde. Le commandant de bord est alternativement russe ou américain.
Arlène Ammar-Israël et Jean-Louis Fellous, L'exploration spatiale, CNRS éditions, 2011.
Rencontres internationales de la coopération –Thomas Pesquet
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