Le terme de « maquis » renvoie à la fois au lieu où opèrent ceux qui le composent, au groupe constitué par ces derniers ainsi qu’à la structure et au fonctionnement spécifiques propres à ce type d’organisation. Il constitue un type bien particulier de résistance intérieure en France durant la Seconde Guerre mondiale. Le premier maquis est créé en décembre 1942 dans le Vercors.
Installés dans des régions peu peuplées et difficilement accessibles, comme les massifs montagneux et les forêts, de plus en plus de résistants luttent contre les nazis et les milices. Ils sont quelques centaines au début de l’année 1943, entre 25 000 et 40 000 à la fin de cette même année, et près de 100 000 en juin 1944.
Gaullistes, communistes ou simples réfractaires au Service du travail obligatoire (S.T.O.), ces maquisards mènent des actions diverses : guérilla, accueil ou exfiltration de troupes, transmission d’informations.