La multiplication et la durée des conflits et des crises politiques dans le monde suscitent des flux de plus en plus importants de personnes victimes de déplacements forcés (65,5 millions en 2016). La séparation juridique étanche entre misère économique et misère politique n’est plus fonctionnelle dans un monde d’échanges généralisés et d’inégalités croissantes. Ces deux types de misères et les violences qu’elles imposent se cumulent et se renforcent.