Une nouvelle donne géopolitique : 1945-1990

Thème 2 La guerre froide

histoire terminale générale

Cinéma et histoire
 
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Dans la mémoire russe, le règne de Brejnev correspond à une période de stagnation, économique, politique et diplomatique. Andreï Kozovoï souhaite nuancer cette vision. Même si Brejnev n’est ni Khrouchtchev ni Gorbatchev, les choses changent, lentement, et les conditions de vie s’améliorent au cours de ces deux décennies peu étudiées de la fin de l’URSS que le livre a le mérite de mettre en valeur. Mais Brejnev, sévère administrateur plutôt qu’intellectuel, s’est globalement contenté de gérer comme un héritier le système dont il a réussi à s’emparer. C’est un « un conservateur à l’attitude ambiguë envers le marxisme-léninisme »
, hanté par la possible disparition de l’URSS. Sous Brejnev, la répression s’accentue contre les opposants, en particulier contre les intellectuels (Soljenitsyne publie l’Archipel du Goulag en 1973). C’est aussi lui qui ordonne la répression du Printemps de Prague en 1968, limitant la souveraineté des États communistes vassaux et définissant ainsi la doctrine qui porte son nom.

Le récit du règne de Brejnev est tourné vers l’extérieur et la Guerre froide plutôt que vers l’intérieur et la vie des Soviétiques. C’est l’engagement diplomatique de l’homme d’État, pourtant intéressé sur le tard aux affaires étrangères, qui est au cœur de sa biographie. Les relations avec la Chine, l’Inde, la RFA et bien sûr les États-Unis sont minutieusement détaillées, de même que tous les voyages diplomatiques qui permettent de faire sentir l’importance des relations d’homme à homme dans les négociations. Les relations avec la France, avec Pompidou puis Giscard d’Estaing, sont particulièrement bien développées. Sur la scène internationale comme à Moscou, aspirant acteur, Brejnev se révèle comme un spécialiste du louvoiement dont les intentions sont difficiles à sonder. Son objectif premier est de « désidéologiser les relations internationales ». Il y parvient avec la détente du milieu des années 1970 (signature de l’Acte d’Helsinki en 1975), avant un retour des tensions. Brejnev, de plus en plus épuisé, semble en retrait en 1979 sur la question de l’invasion de l’Afghanistan, laissée à Andropov, directeur du KGB et autre sénior qui lui succède trois ans plus tard.



Le secret de la longévité de Brejnev se comprend aisément selon l’auteur : en plus de sa maîtrise des rouages soviétiques, c’est justement son absence de relief, le peu d’engouement qu’il suscite, sa capacité à faire office d’antihéros (et peut-être sa médiocrité ?) qui lui ont permis de tenir à la tête d’un système fatigué.

Nonfiction

Benjamin BADIER

  • Date de publication • 18 mars 2021

CONSIGNE:

Quel regard ce film porte-t-il sur les dernières années de l'URSS?

Dans l'introduction, vous resituerez la situation de l'URSS dans les années 80/90 dans son contexte chronologique et spatial sans omettre de présenter le film.


Dans une première partie, vous montrerez la dérive idéologique de la société soviétique, pour ensuite expliquer le manque de perspective de la jeunesse. et enfin, vous démontrerez la déliquescence du modèle soviétique .