Les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du CNR proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la Libération afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le général de Gaulle [...] [et] afin de promouvoir les réformes indispensables : a) sur le plan économique : ‒ l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ; [...] ‒ le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, les fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurance et des grandes banques ; [...] b) sur le plan social : ‒ le droit au travail et le droit au repos [...] ; ‒ un rajustement important des salaires [...] ; ‒ un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont
incapables de se les procurer par le travail [...] ; ‒ une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ; [...] ‒ une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales ;
[...] Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions
démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la
capitulation.
Conseil national de la Résistance, programme du 15 mars 1944.
Affiche française, 1947.
Dans La Crise de l’État providence (1981), Pierre Rosanvallon fait la distinction entre trois crises de l’État-providence français :
une crise de financement : avec le vieillissement de la population et l’augmentation de l’offre de soins grâce aux progrès médicaux, la dette sociale augmente et la question du financement de l’État-providence suscite de vifs débats
une crise d’efficacité : les prestations sociales n’ont pas permis de réduire les inégalités sociales, en témoigne le taux élevé de chômage
une crise de légitimité : à l’origine, l’État-providence a pour but l’égalité entre les citoyens, mais, avec le système de cotisations et redistributions, ils comparent leurs situations et refusent parfois de « payer pour les autres »
C'est quoi les allocations familiales ? - 1 jour, 1 question
Enter your email and we'll send you reset instructions
Please introduce yourself to proceed
My Uploads
Score:
Embed HTML
Many sites and online services, like Google Maps, suggest HTML code (usually iframes) to embed widgets and content on your page.
You can add such HTML widgets in your quizzes.
Please note:
In case pasted code is not just iframe tag it will be wrapped into HTTPS iframe.
Only HTTPS sources for iframes, styles and javascript links are supported.
Non-HTTPS sources will be blocked by the browser and won't behave properly.