Quand j'ai été élu, on s'intéressait surtout à la dimension politique de la fonction du secrétaire général, à son rôle de médiation. Il restait cependant des domaines où l'Organisation souffrait d'un réel déficit de communication : le développement économique, la lutte contre les maladies (...). Nous ne devions pas être une bureaucratie installée dans notre Palais de verre. Il nous fallait aller au-devant des gens pour mieux percevoir leurs besoins (...). Cela a engendré un travail en partenariat, non seulement, avec les gouvernements, mais aussi avec la société civile, les organisations non gouvernementales, le secteur privé, les universités (...). Parmi les plus grands succès de l'Onu depuis son élection, il cite : les Objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000.*

Entretien de Romuald Sciora avec Kofi Annan, dans L'Onu dans le nouveau désordre mondial, Les Editions de l'Atelier, 2016