Le protocole de Kyoto (1997) a montré ses limites. En 2012, l'objectif d'une réduction d'au moins 5% des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été atteint, en dépit de l’absence des États-Unis (qui ont signé mais n’ont pas ratifié le protocole) et de l’annonce, en 2011, du retrait du Canada. Toutefois, le protocole de Kyoto n’engageait plus à cette date les principaux pays émetteurs de GES, compte tenu non seulement de ces deux défections mais également de l’essor des pays émergents (Chine et Inde notamment).
En effet, les 38 pays industrialisés visés par le protocole de Kyoto ne représentaient plus que 36% des émissions mondiales de GES en 2010. Le protocole n’a donc pas été suffisant pour stabiliser les concentrations de GES dans l’atmosphère.
Des négociations ont été engagées dès 2005 en vue de préparer un nouvel accord international, engageant cette fois les pays émergents et les pays développés. Mais la COP 15 de 2009 s’est achevée sur un échec. Ce revers est dû à un désaccord entre les pays industrialisés, historiquement responsables du réchauffement climatique, et les pays émergents, désormais désireux de ne pas limiter leur croissance.
La Conférence des Parties (COP) a été instituée lors de l’adoption de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.
Elle est l’organe suprême de la convention et se réunit chaque année depuis 1995. Elle rassemble les représentants des États qui ont signé la CCNUCC, ainsi que les acteurs de la société civile que sont les organisations non gouvernementales (ONG), les collectivités territoriales, les syndicats, les entreprises, etc.
La COP a pour objectif de faire évoluer la CCNUCC en faisant le point sur l’application des engagements pris en faveur du climat, en les précisant, et en négociant de nouveaux engagements.
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