Un monde bipolaire de 1945 aux années 70
Thème 2 Histoire : la multiplication des acteurs internationaux dans un monde bipolaire (de 1945 aux années 70)
Notre objectif final est la création d'un magazine à l'aide de l'application Madmagz .

Vous allez devoir rédiger un article répondant à la consigne et s'appuyant sur l'analyse de deux documents. Vous trouverez à droite la consigne et les documents à analyser, à gauche des documents pour acquérir des connaissances et mettre en perspective vos documents.
Affiche soviétique de 1950.
Sur le parchemin: "Pacte de l'Atlantique Nord"
Au bas de la citation de Staline:
"Les peuples du monde ne veulent pas répétition de la misère de la guerre".
 
L'Europe à l'heure de la Guerre froide
Posted by ymorel
Lors d'une tournée d'athlètes soviétiques en Angleterre en août 1956, la lanceuse de disque et médaillée d'or olympique Nina Ponomareva est arrêtée pour avoir mis cinq chapeaux dans son sac sans les payer dans un magasin de Londres, provoquant l'embarras de l'URSS.


Pour les dirigeants de l'URSS, [...] Nina a exhibé devant le monde entier l'économie de pénurie de l'URSS. Voici Nina, enseignante épouse d'un médecin, mère d'un enfant de deux ans et "maitresse de sport". Elle est bien placée dans la société soviétique. Dans la plupart des pays, une personne de son niveau social pourrait se payer de simples chapeaux. Mais pas en Russie. [...]
La pauvre pathétique Nina, malgré ses gros biceps, voulait un peu de bagatelles sur la tête. Mais c'est ce qu'on ne trouve pas dans les magasins russes, quel que soit le prix, même pour quelqu'un comme elle. Toute femme comprendra le cruel dilemme de Nina. Là devant ses yeux, à portée de mains, une infinité de chapeaux. Si seulement, elle pouvait en rapporter avec elle en Russie !

J.A Linvingston, Washington Post, 5 septembre 1956 (trad André Loez)
Jouets d'enfants évoquant la conquête spatiale (URSS, années 1960)
 
Posted by ymorel
Le monde pendant la Guerre froide (1950-1970)
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Affiche annonçant le défilé du 1er mai 1953 sur la Stalinallee à Berlin-Est (Deutsch Historisches Museum de Berlin)
 
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Grande rue commerçante de Berlin-Ouest en 1964 (photographie anonyme)
 
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Document: Blagues est-allemandes dans les années 1950-1960

Blague 1:
Une vache, un chien et un âne d'Allemagne de l'Ouest décident d'émigrer à l'Est. Au bout d'une semaine le chien revient à l'est par Berlin-Ouest.
"Pourquoi es- tu revenu ? lui demandent ses amis.
J'avais toujours la muselière et jamais le droit d'aboyer !"
Deux semaines plus tard la vache revient.
"Je ne supportais pas, explique-t-elle que l'on me trayait en permanence."
L'âne, lui, ne revient pas. Deux ans plus tard il est déjà membre du Politburo.

Blague 2:
Deux personnes se rencontrent dans un bar autour d'une bière.
"Tu connais la dernière blague politique ? demande l'un.
-Non .Tu peux me la raconter mais je te préviens je suis de la Stasi.
-Ca ne fait rien, je t'expliquerai jusqu'à ce que tu comprennes."
La construction du mur de Berlin, ici sur la Linderstrasse, 13 août 1961 (photographie anonyme)
 
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Imaginez que vous êtes reporter d'un pays neutre pendant la guerre froide devant expliquer la situation internationale à ses concitoyens après une entrevue avec Govorkov et Kennedy. Pour cela vous montrerez la division du monde en deux camps aux modèles idéologiques opposés, puis les formes diverses que prend l'opposition entre ces deux camps.


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"Ne fais pas de bêtises !"
Affiche de Viktor Govorkov, URSS, 1948.
 
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La division du monde selon Kennedy

"Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas ou qui ne prétendent pas comprendre quelle est la grande différence entre le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent à Berlin. Il y en a d'autres qui affirment que l'avenir est au communisme. Qu'ils viennent à Berlin. Certains enfin, en Europe et ailleurs, déclarent qu'on peut travailler avec les communistes. Qu'ils viennent à Berlin. Il y en a même qui disent que le communisme est un mauvais système mais qu'il nous permet de faire des progrès économiques. Qu'ils viennent à Berlin. (...) Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant nous n'avons jamais eu besoin, nous d'ériger un mur pour empêcher notre peuple de s'enfuir. (...)
Même si le mur fournit la démonstration éclatante des échecs du système communiste, nous n'en tirons aucune satisfaction, car il constitue un crime non seulement contre l'histoire mais un crime contre l'humanité en séparant les familles et en divisant un peuple qui souhaite être unifié. (...)
La population de Berlin-Ouest peut être certaine qu'elle a tenu bon pour la bonne cause sur le front de la liberté pendant une vingtaine d'années. Ce qui est vrai pour cette ville l'est pour l'Allemagne. Vous vivez assiégés dans un îlot de liberté, mais votre vie fait partie d'un tout. La liberté est indivisible, et quand un homme est réduit en esclavage, aucun autre n'est libre. Quand tous serons libres, alors nous pourrons attendes le jour où cette ville ne sera plus divisée, le jour où ce pays divisé ne fera plus qu'un, et où où ce grand continent qu'est l'Europe vivra dans l'espoir et la paix. Quand ce jour viendra enfin, et il viendra, le peuple de Berlin pourra se féliciter d'avoir tenu bon sur la ligne de front pendant près de deux décennies. Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens de cette ville de Berlin. C'est pourquoi en tant qu'homme libre, je suis fier de dire : 'Ich bin ein Berliner'."

Discours de John F. Kennedy à Berlin-Ouest, 26 juin 1963.
Posted by ymorel